Les vagues de prothèse mammaire apparaissent généralement sur la partie supérieure du sein, à la surface de la peau. Les études scientifiques affirment que le phénomène se produit dans 0,7 à 15 % des cas. Disgracieux, les plis indiquent qu’il est nécessaire de changer les implants et de procéder à une technique de pose beaucoup plus sécurisée.
Les causes des plis prothétiques après une augmentation mammaire
Des implants mammaires en sérum physiologique
Il s’agit d’un dispositif médical dont le gonflage est entièrement sur mesure et la cicatrice pratiquement invisible au niveau du téton. La durée de vie des implants en sérum physiologique est peu élevée étant donné que l’eau qu’ils contiennent entraîne des plis sur la membrane extérieure à l’origine de rupture très fréquentes et précoces (raison pour laquelle en 2001 un moratoire pour le retour des implants en silicone a été réalisé). Ils ont été couramment utilisés dans le cadre d’une reconstruction mammaire, notamment auprès des patientes qui présentent des seins naturels relativement maigres et très peu d’étoffe cutanée, glandulaire et graisseuse.
Les prothèses mammaires en sérum physiologique présentent aussi d’autres inconvénients. Les risques de dégonflement sont assez élevés. Sur le long terme, le processus s’amplifie de manière progressive. Les vagues, c’est-à-dire les plis au niveau de la partie supérieure des seins, apparaissent après une période de 5 à 10 ans.
Pour rappel, les implants mammaires en sérum physiologique se composent d’eau salée, plus précisément de chlorure de sodium ayant la même consistance que celle qui se trouve dans le corps humain. En cas de rupture de l’enveloppe de l’implant, la solution saline sera tout simplement absorbée par l’organisme.
Des implants mammaires placés en avant du muscle pectoral
La méthode rétro glandulaire peut aussi causer l’apparition des vagues de prothèses mammaires. Avec le positionnement de l’implant devant le muscle pectoral, le dispositif reste en place en cas de contraction du muscle pectoral. Le rendu esthétique sera alors plus naturel que dans le cas d’un implant mammaire posé derrière le muscle pectoral.
Par contre, au fil des années, surtout lorsque le volume de la prothèse est assez important, ce type de pose en avant du muscle pectoral favorise ce qu’on appelle la ptose mammaire ou une chute des seins ainsi que la création des ondulations visibles. Du fait de la gravité le poids de la prothèse pèse sur le sein et le fait tomber plus vite en l’alourdissant.
Une peau très fine
Une peau relativement fine accentue l’apparition des plis de l’enveloppe des prothèses mammaires. Avant de procéder à la pose des implants, le chirurgien doit prendre le temps d’évaluer l’épaisseur des téguments, c’est-à-dire celle de la peau et des glandes. Le degré de remplissage des prothèses explique ce phénomène.
Un remplissage insuffisant, notamment lorsque les tissus de recouvrement particulièrement minces ou « underfill rippling » favorise cet effet de vague. Dans le cas contraire, c’est-à-dire en cas de surgonflage, les seins sont nettement moins souples. Un remplissage élevé dans le but d’obtenir un volume important crée cette fois-ci ce qu’on appelle des vagues de traction. Ces dernières se produisent lorsque la capsule supporte un certain poids et crée par la suite un laminage tissulaire.
Comment remédier aux plicatures de prothèse mammaire ?
Les implants mammaires nouvelle génération en gel de silicone cohésifs
Les prothèses mammaires en gel de silicone cohésif présentent moins de risque de développement des plis prothétiques. À la différence du modèle en sérum physiologique préalablement cité, cette nouvelle génération d’implants mammaires offre plus de fermeté.
Contrairement au chlorure de sodium, le gel de silicone présente une texture beaucoup plus visqueuse similaire à celle de la glande mammaire du sein naturel. Les risques de développement des plis sont donc réduits.
Positionner les prothèses mammaires derrière le muscle pectoral
La position rétro-musculaire, c’est-à-dire derrière le muscle pectoral, est une solution idéale pour limiter l’apparition des vagues prothétiques. Cet emplacement apporte une certaine épaisseur aux tissus qui se trouvent devant l’implant mammaire. Dans ce cas, la prothèse est dissimulée et ne risque pas de créer des plis au niveau de la surface de la peau, surtout sur le décolleté. Sur le plan esthétique, le résultat est beaucoup plus naturel. Une fois protégée derrière le muscle, la prothèse est moins perceptible.
Choisir le bon volume pour l’implant mammaire
Choisir son implant mammaire à la bonne taille permet d’éviter la formation des vagues en surface. Il faudrait se limiter à un volume de 350 à 400 cc, surtout pour les femmes minces et les grandes sportives. Quand les prothèses mammaires sont volumineuses, le rendu esthétique est moins naturel.
À quel moment faut-il changer les prothèses mammaires ?
Les implants mammaires sont des dispositifs médicaux fabriqués en silicone. Même si certains praticiens affirment qu’ils peuvent être utilisés sur le long terme, voire à vie, il est tout de même essentiel de les remplacer.
Les prothèses mammaires sont susceptibles de se détériorer de manière progressive au fil des années. Pour éviter la complication post-opératoire majeure qu’est la rupture, il est fortement conseillé de les remplacer avant même qu’ils se dégradent. Les recommandations médicales officielles conseillent le remplacement des implants mammaires entre 10 et 15 ans.
En cas de formation de plis ou de vagues
L’apparition des plis sur la surface extérieure de la peau est surtout un signe qui indique qu’il est temps d’enlever les prothèses mammaires. La texture ondulatoire disgracieuse fait référence à une usure prématurée de l’enveloppe de l’implant. Le pli est une zone de fragilisation de l’enveloppe de l’implant et aboutira de façon inéluctable à une rupture.
En cas de rupture
En cas de rupture, le remplacement de la prothèse mammaire est inévitable. Ce phénomène peut parfaitement se produire de manière spontanée surtout après 10 ans, suite à une usure normale et naturelle, ou après une mammographie avec manipulation brutale des seins ou dans les jours qui suivent un traumatisme mammaire.
La rupture intra capsulaire est la plus fréquente. Dans ce cas, le gel en silicone reste à l’intérieur de la capsule. En général, aucun signe n’est visible à l’extérieur. Le changement est nécessaire mais sans urgence absolue. On peut se donner quelques semaines avant d’envisager le remplacement des implants.
En revanche, si la rupture est extra capsulaire, c’est-à-dire lorsque le gel de silicone traverse la capsule, le sein peut perdre immédiatement en volume ou en consistance et s’accompagner d’inflammation. Des ganglions sous les bras sont souvent présents, parfois de grosse taille. C’est un des meilleurs signes cliniques de rupture. Le changement de prothèse doit être fait le plus rapidement possible.
Il est à noter que toute rupture doit faire l’objet d’un diagnostic par échographie si le radiologue est très spécialisé ou par IRM mammaire.
Changer de prothèses mammaires pour des raisons esthétiques
L’aspect esthétique peut aussi pousser à changer de prothèses mammaires, notamment lorsque les plis sont particulièrement visibles. La patiente aura alors le choix entre une variété de textures, de volumes et de cohésivité.
Pour ce type d’intervention, il ne faut surtout pas minimiser les risques. Sachez également qu’une modification corporelle, notamment une perte de poids conséquente, une grossesse ou le vieillissement naturel du sein nécessite des interventions spécifiques (comme une cure de ptôse ou un lifting des seins) pour que les nouveaux implants offrent un résultat naturel.
Les réponses à vos questions sur les implants mammaires et les vagues
Comment savoir si une prothèse mammaire s’est déplacée ?
Une modification de la forme du sein peut être un signe que la prothèse mammaire s’est déplacée. La prothèses mammaire peut se retourner et être à l’origine d’un sein asymétrique ou peu esthétique. Il est le plus souvent possible par des manipulations de remettre l’implant en bonne position. L’ asymétrie entre les deux seins est le plus souvent du à une asymétrie préexistante à l’intervention qui n’a pas été remarquée ou mentionnée. Dans certains cas, la prothèse peut se déplacer vers le bas à l’origine de mamelons qui ont de plus en plus tendance à pointer vers le haut. Dans ce cas, la seule solution est de reprendre l’intervention pour remonter l’implant dans une position satisfaisante.
Perd t-on du volume mammaire après la pose de prothèses mammaires ?
Les seins gagnent du volume dans les trois premiers mois avec l’apparition de l’oedème post opératoire. Cet oedème disparaît après trois mois et le volume mammaire final est enfin perçu. Les patientes s’habituent le plus souvent au volume mammaire majoré par l’œdème, d’où le sentiment de regret lorsque le volume final est obtenu. On évalue à environ 15% la majoration du volume mammaire dû à œdème post opératoire.
Comment savoir si ma prothèse mammaire est percée ?
Pour les implants en gel de silicone, c’est très difficile à savoir car dans l’immense majorité des cas, la rupture est intracapsulaire et son expression est muette. Rien ne permet le plus souvent de faire le diagnostic de rupture. D’où l’intérêt de la surveillance annuelle chez le chirurgien. Les deux seuls signes cliniques évidents sont une modification de la densité du sein (plus mou ou plus ferme) et l’apparition de ganglion sous les bras. Ces deux seuls signes doivent vous pousser à consulter de suite votre chirurgien. La rupture des prothèses mammaires est un phénomène très peu répandu, surtout après le remplacement des implants en sérum physiologique par des modèles en silicone nouvelle génération. Une prothèse remplie de solution saline percée se dégonfle rapidement (l’organisme absorbant le liquide qui a fui) et le sein perd immédiatement beaucoup de volume.