« Est-ce douloureux ? », voilà une des questions les plus récurrentes que les chirurgiens reçoivent lors des consultations préalables à une intervention chirurgicale plastique. Qu’en est-il effectivement ?
Chirurgie plastique : le contrôle de la douleur durant l’intervention
Les progrès de la médecine permettent aujourd’hui de contrôler la douleur durant une intervention chirurgicale générale ou esthétique. Dans le cadre d’une chirurgie plastique, chaque intervention est réalisée sous anesthésie. Le type d’anesthésie utilisé dépendra de l’importance de l’intervention, mais dans tous les cas, le patient ne souffre plus aujourd’hui de douleur durant l’acte chirurgical.
Certaines interventions nécessitent une anesthésie générale et parfois plusieurs jours d’hospitalisation. C’est justement le cas des chirurgies plastiques impliquant la mise en place d’un implant. D’autres actes ne nécessitent qu’une anesthésie locale. Dans tous les cas, le choix de l’anesthésie doit tenir compte de plusieurs facteurs : l’état général du patient, ses antécédents médicaux, les différentes allergies, etc. Pour l’anesthésie locale par exemple, le praticien peut utiliser une crème médicale, un gaz médical ou une anesthésie à injecter in-situ.
Zoom sur les douleurs post-opératoire
Les chirurgiens, en collaboration avec les anesthésistes peuvent contrôler les douleurs durant l’intervention qui dure de quelques minutes à une heure ou une heure et demie en moyenne. Mais après l’acte chirurgical, la donne change. Certaines chirurgies plastiques sont en effet suivies de douleurs physiques et parfois de baisse du moral les jours qui suivent l’intervention. Bien évidemment, pour les suites opératoires, le chirurgien proposent un traitement antidouleur.
La douleur est surtout présente les trois jours suivant l’intervention mais elle diminue de façon spectaculaire après. Il faut également savoir que l’intensité de la douleur dépendra d’une personne à une autre, certains patients étant plus sujets à la douleur que d’autres. Certaines chirurgies plastiques sont suivies d’hématome sans douleur mais le suivi post-opératoire reste dans tous les cas strict.
Aperçu des interventions nécessitant une longue convalescence
Si une rhinoplastie nécessite un simple plâtre sur le nez les quelques jours suivants l’opération, d’autres interventions nécessitent une longue convalescence avec, parfois, des précautions particulières. L’augmentation des fesses par exemple est suivie d’une convalescence assez inconfortable. Les douleurs durent en moyenne une dizaine de jours et la position assise est interdit pendant un certain temps.
Toujours à titre indicatif, la pose d’implant mammaire est également suivie d’une période de douleur pendant une quinzaine ou une vingtaine de jours. Les douleurs sont néanmoins très bien contrôlées par les traitements antalgiques. Une fois que les douleurs se sont estompées, la personne ressentira encore un certain inconfort et doit éviter les mouvements d’élongations et les gestes qui sollicitent les muscles pectoraux.