Des fesses « à la brésilienne », à la fois galbées et bien dessinées, beaucoup de femmes en rêvent. La chirurgie esthétique et la médecine esthétique offrent des solutions pour y parvenir. Quelle que soit la méthode retenue, un avis médical et le recours à un chirurgien expérimenté sont toujours indispensables.
Les implants fessiers
De plus en plus de femmes souhaitent avoir des fesses brésiliennes, un résultat qui s’obtient entre autres en ayant recours aux implants fessiers. Cette méthode a vu le jour pratiquement en même temps que la chirurgie esthétique. Toutefois, elle connaît un développement notable depuis quelques années, tant et si bien que de nombreuses patientes pensent que cette chirurgie est fréquente.
L’implant est inséré dans l’épaisseur du muscle grand fessier, en passant par une incision opérée au niveau de la partie supérieure de la raie des fesses. Cette technique a pour avantage de limiter le risque de rejet qui constitue le seul risque pouvant être associé à cette intervention. Il existe cependant plusieurs complications possibles : rupture de l’implant, blessure de la peau due à un implant mal positionné, création d’une coque ou encore épanchement de la lymphe. D’où l’importance de faire appel aux services d’un chirurgien reconnu et ayant de l’expérience.
Pendant la phase post-opératoire, le patient peut ressentir des douleurs parfois importantes. La prise d’antalgique est recommandée pour les atténuer. Le patient n’aura pas le droit de s’asseoir pendant 24 heures. Il ne pourra pas non plus s’allonger en position couchée sur le dos pendant une semaine. Le sport est proscrit pendant un mois, et l’observation d’une hygiène irréprochable est indispensable.
Mais il faut savoir que cette chirurgie des implants fessiers est très peu demandée en France , pour des raisons essentiellement culturelles, et les chirurgiens français n’en ont que peu d’expérience. Malgré une exposition médiatique ces dernières années, cette chirurgie n’a pas vraiment décollée en France et est restée très confidentielle.
Le lipofilling de graisse
Le lipofilling est une autre méthode permettant de donner un aspect plus rebondi et un galbe parfait aux fesses. Il s’agit d’une injection d’une graisse qui est prélevée dans une autre zone du corps du patient lui-même. Souvent, ce prélèvement se fait par une liposuccion au niveau de l’abdomen, du flanc ou encore de la culotte de cheval.
Il convient de préciser que le lipofilling connaît certaines limites. D’abord, le volume obtenu est conditionné par la masse graisseuse disponible. Ensuite, après l’intervention, il y a un phénomène de résorption systématique qui conduit à une réduction allant de 30 à 40%. Pour un résultat optimal, une seconde opération est recommandée entre 6 et 12 mois après la première intervention.
Par rapport aux implants fessiers, le lipofilling présente plus d’avantages dans la mesure où les risques et complications sont totalement absents, il n’y a pas de cicatrices, le rendu est naturel et harmonieux tant au toucher qu’à la vue. Il s’agit probablement de l’intervention la plus prometteuse dans ce domaine.
Les injections de Macrolane
L’acide hyaluronique est une composante dont l’utilisation est fréquente en médecine esthétique. Le Macrolane en fait partie, et a été conçu spécialement pour les zones importantes telles que les fesses. L’injection nécessite une intervention sous anesthésie locale qui dure une heure approximativement.
Cette méthode présente plusieurs avantages. D’abord, il n’est nul besoin d’attendre avant que des résultats concluants soient notés. De plus, comme l’intervention est légère, la sensation de gêne n’est pas très marquée. Enfin, l’injection peut se faire aussi bien sur la partie inférieure que sur la zone supérieure de la fesse.
Il faut éviter de s’asseoir ou de s’allonger sur le dos pendant quelques jours pour éviter toute complication. Par ailleurs, une seconde injection peut être nécessaire quelques mois plus tard. L’énorme inconvénient de cette technique est son caractère temporaire , sachant que la durée d’efficacité du produit est évalué à un an, voire un an et demi .