Augmentation mammaire par le docteur Th. Ktorza

L’augmentation mammaire

A propos

  • Anesthésie : générale
  • Durée intervention : une heure
  • Convalescence : une semaine
  • Reprise du sport : un mois
  • Prix : 4500 à 6000 euros
  • Possibilité de prise en charge : oui

Sublimez votre silhouette avec une augmentation mammaire. Cette intervention de chirurgie esthétique a pour objectif d’apporter du volume aux seins de manière natuelle et harmonieuse, et de permettre aux femmes de renouer avec leur corps et de retrouver confiance en elles. Découvrez ci-dessous toutes les étapes pour bien préparer votre intervention. Pour toutes questions, contactez le cabinet du Docteur Ktorza.

Les indications

Généralement, cette intervention est conseillée pour corriger des seins hypotrophes (remodeler la poitrine), corriger une asymétrie de la poitrine ou faire correspondre le volume des seins à la morphologie de la patiente. Elle est aussi indiquée pour agrandir la taille d’une poitrine jugée trop petite par rapport à la silhouette ou pour rectifier le volume des seins après un amaigrissement important, une grossesse ou l’allaitement. Ce type d’intervention est aussi suggéré aux femmes ayant subi une ablation mammaire.

L’augmentation mammaire par prothèses reste actuellement la
technique de référence pour l’obtention d’un résultat naturel, stable et
constant dans le temps.

Dr Ktoza

La préparation à l’intervention

Une consultation avec le chirurgien est indispensable avant toute opération de chirurgie mammaire.

Avant de décider de refaire ses seins, la patiente doit être bien sûre de la taille de poitrine souhaitée. En fonction des désirs de la patiente, la pose de prothèses ou d’implants se rapprochant de la taille initiale de sa poitrine est possible. Ou elle peut demander une pose d’implants plus gros pour lui faire gagner un ou deux bonnets.

De plus, si vous choisissez de vous faire opérer assez jeune (autour de 25 ans), il faut accepter l’idée de devoir subir une autre opération à l’avenir pour changer les anciennes prothèses (2 à 3 fois). Il est actuellement recommandé de changer les implants entre 10 et 15 ans.

Deux mois avant l’intervention, il est aussi conseillé d’arrêter le tabac et d’éviter l’aspirine dans les 10 jours précédant l’intervention.

Les résultats

L’augmentation mammaire par prothèses reste actuellement la technique de référence pour l’obtention d’un résultat naturel, stable et constant dans le temps.

Voici des photos avant et après montrant les résultats obtenus par les patientes (pour plus d’exemples, vous pouvez consulter la section augmentation mammaire du catalogue photo).

Le délai de récupération

Après une augmentation mammaire, la pratique du sport est déconseillée pendant 1 mois. Le volume est surévalué en raison de œdème post-opératoire pendant deux mois. Il faudra attendre 3 à 6 mois pour constater un résultat beaucoup plus naturel.

Les soins post-opératoires

Ils sont très simples et peuvent être réalisés sans l’aide d’une infirmière à domicile. Tous les jours après la douche , on applique un désinfectant sur les cicatrices que l’on recouvre d’une compresse. Le soutien-gorge de contention est ensuite remis en place. Un soutien gorge est ensuite remis en place (le soutien-gorge de contention est un élément essentiel au bien-être post-opératoire en réduisant les douleurs et en permettant aux implants de rester en bonne position).

Les cicatrices

La forme des cicatrices varient selon la technique utilisée par le chirurgien lors de l’intervention.

Lors d’une intervention par la voie sous aréolaire : la cicatrice est courte, peu visible et située à la lisière de l’aréole sur l’hémi circonférence inférieure. Ce type de technique permet une grande précision dans la mise en place des implants.

Lors d’une intervention par la voie axillaire : la cicatrice mesure 5 cm et est située dans le pli de l’aisselle (aucune cicatrice sur le sein). Cette intervention est cependant peu pratiquée car elle est le plus souvent inutilisable en cas de remplacement d’implants mammaires. En outre de nombreux éléments anatomiques importants circulent dans cet espace qui peut être à l’origine de complications gravissimes.

Lors d’une intervention par la voie sous mammaire : la cicatrice est  située au niveau du sillon sous mammaire ce qui la rend particulièrement bien dissimulée. L’avantage de cette intervention (qui laisse la glande mammaire indemne) est l’infime risque de coque ou capsulite rétractile.

Les risques et complications

Ce type d’intervention comporte 3 principaux risques ou complications.

La coque : C’est la complication spécifique aux implants mammaires. Il s’agit de l’épaississement d’origine inflammatoire de la capsule entourant l’implant qui est alors responsable d’une fermeté excessive du sein, de douleurs possibles et dans les cas les plus sévères d’une déformation du sein.

L’infection : Le risque est vraiment très faible, évalué moins d’0,5 % des cas. Néanmoins, cette complication est ennuyeuse dans la mesure où elle peut imposer un retrait de la prothèse pour une durée de 6 mois au minimum. La mise en place d’une nouvelle prothèse mammaire doit se faire sur une zone cicatrisée et parfaitement aseptisée.

L’hématome : Le risque est également très faible (moins de 5%) quelle que soit la voie d’abord. Cette complication peut nécessiter (mais pas toujours) une reprise chirurgicale qui ne remet pas en question la prothèse mammaire mise en place. C’est la complication la plus simple à gérer. Les risque hémorragiques existent dans les 15 jours qui suivent l’intervention, ce qui impose d’être particulièrement vigilant dans cette période en terme de reprise d’activité ou de consommation d’alcool.

La durée de l’intervention

Selon la procédure choisie par le chirurgien, une augmentation mammaire par prothèses peut durer entre 1 h et 1 h 30.

Le coût de l’intervention

Le tarif d’une augmentation mammaire varient entre 4500 et 6000 euros. Il n’existe pas de prise en charge (de remboursement) par la sécurité sociale pour ce genre d’intervention, sauf en cas d’absence ou d’agénésie de la glande mammaire, de malformation mammaire type sein tubéreux ou d’asymétrie mammaire importante nécessitant une compensation dans le soutien-gorge.

Les réponses à vos questions sur l’augmentation mammaire.

Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question ci-dessous, n’hésitez pas à contacter directement le Dr Ktorza qui vous répondra dans les 24 heures.

Comment choisir la taille des prothèses mammaires ?

Le choix des prothèses doit se faire en accord entre la patiente et le chirurgien. Ce dernier doit conseiller au mieux la patiente sur les possibilités ainsi que l’adéquation entre sa morphologie et l’obtention d’un résultat le plus naturel possible. En pratique, lors de la consultation, le chirurgien dispose de prothèses mammaires d’essai que la patiente place dans un soutien-gorge spécialement choisi à cet effet. Cela va permettre à la patiente d’apprécier les différents volumes en accord avec sa silhouette. Ainsi et seulement de cette façon, la patiente n’est jamais déçue du volume obtenu après l’intervention. En France, la taille moyenne des implants lors d’une augmentation mammaire est de 350CC.

Faut-il choisir des prothèses mammaires en silicone ou sérum physiologique ?

En 2024, ce problème ne se pose plus car aucun laboratoire ne commercialise d’implants en sérum physiologique. Du fait d’un risque très élevé de rupture (30% à 3 ans), ces implants préremplis de sérum physiologique n’étaient pratiquement plus posés par les chirurgiens.

Quel est la place du lipofilling mammaire dans l’augmentation mammaire ?

Le lipofilling mammaire a beaucoup progressé en étant bien plus efficace dans son résultat. On peut l’envisager en augmentation mammaire exclusive ou en complément des prothèses lorsque la peau est fine ou quand onveut corriger un espace inter mammaire trop grand.

Existe-t-il un risque de rupture des prothèses mammaires et comment y remédier ?

Une prothèse mammaire peut se fissurer en raison d’une usure de la paroi ou d’un défaut de fabrication de la prothèse. En ce qui concerne le gel de silicone, une fissure de la prothèse peut passer totalement inaperçue dans la mesure où la patiente ne se rend compte de rien car le gel de silicone n’est pas absorbé par l’organisme. D’où l’intérêt d’un dépistage précoce des fuites par un suivi clinique et radiologique rigoureux. Un des risques essentiels est l’apparition de ganglions siliconés dans l’aisselle qui peuvent être gênants, voir douloureux. Dans les cas les plus douloureux , un retrait chirurgical de ces ganglions peut être nécessaire.
Je me permets d’insister sur ce point précis car l’immense majorité des patientes ne suit pas ce protocole de surveillance pour des raisons diverses et variées (« mon médecin traitant m’a examiné et tout va bien » est la raison la plus souvent citée, financière probablement de crainte de payer une nouvelle consultation, etc…). Or cette surveillance est spécifique et doit être réalisée par des médecins spécialement qualifiés (idem pour la surveillance radiologique). Cela vous permet alors de profiter pleinement de vos implants sans aucune arrière-pensée et d’éviter les risques évolutifs liés à une rupture de l’implant par exemple. Ce risque est difficile à évaluer (obtenir des statistiques scientifiques fiables est compliqué). Le risque de rupture pour les prothèses en gel de silicone est évalué à 2% par an après la troisième année. Ce risque de rupture augmente de façon exponentielle après 10 ans.

Est-ce que la sensation au toucher est la même qu’un sein normal ?

La consistance du sein opéré est légèrement plus ferme qu’un sein normal en ce qui concerne le gel de silicone. Mais dans des proportions restant très naturelles. La prothèse mammaire se sent moins dans sa partie supérieure, c’est-à-dire au-dessus du mamelon, lorsqu’elle est placée derrière le muscle puisqu’il la recouvre. Raison pour laquelle la préférence de cette voie doit d’abord être observée chaque fois que cela est possible. On peut sentir par contre le bord de la prothèse dans la partie basse au niveau du sillon sous mammaire car à ce niveau, la prothèse n’est recouverte que par la peau. Il n’y a plus ni glande, ni muscle pectoral.

La sensibilité du sein et la maternité peuvent-elles être affectées par une augmentation mammaire ?

Que ce soit par voie axillaire ou sous aréolaire, la possibilité d’allaitement reste intacte. L’aréole et le système anatomique d’allaitement n’étant pas intéressé par la dissection chirurgicale. La grossesse et l’allaitement ne sont pas affectés par l’intervention par une augmentation mammaire. La grossesse ne pose aucun problème chez une patiente qui a des prothèses mammaires. Quant à l’allaitement on sait qu’au cours de l’intervention on ne sectionne pas les canaux de lactation qui amènent le lait au mamelon.

Est-ce qu’une augmentation mammaire peut corriger une ptôse mammaire ?

Les prothèses mammaires ne font « que remplir » le sein. Poser des implants sur des seins tombants ne corrige en rien la ptôse mammaire, mais le sein sera rempli, donnant l’illusion que la ptôse est moins importante. Il s’agit donc d’un effet « lifting » du sein. Les aréoles ne seront pas remontées mais c’est mettre en balance avec la chirurgie de la ptose mammaire (avec ou sans implants) qui donne des cicatrices au minimum tout autour des aréoles et parfois verticale, voire également horizontale (la classique d’ancre de marine) au maximum.

Y a-t-il une limite d’âge pour les implants mammaires ?

Ce n’est pas l’âge légal qui compte pour la possibilité de cette chirurgie des seins mais l’état de santé ainsi que la morphologie de la poitrine. La consultation préopératoire permettra de vous répondre quant à la faisabilité de cette chirurgie mammaire. Dans tous les cas, le risque de complications n’est pas plus grand et l’intervention n’est pas plus complexe avec l’âge. Dans mon expérience personnelle, ma doyenne en matière d’implants mammaires a 63 ans. J’espère que ce témoignage vous convaincra du bien fondé de mes propos. Il s’agit d’une patiente de 63 ans demandeuse d’implants mammaires pour accroître sa féminité après avoir eu à résoudre de gros problèmes personnels.

Quelles sont les alternatives à une augmentation mammaire par prothèses mammaires ?

La seule alternative à l’augmentation mammaire reste le lipofilling qui consiste à transférer de la graisse soit du ventre, soit des cuisses ou soit des hanches à la poitrine. Le lipofilling avait des indications strictes et se devait d’être réalisé chez une femme de moins de 35 ans qui devait se soumettre après à un dépistage tout à fait régulier du cancer du sein pour la simple et bonne raison que l’on ne savait pas encore ce que va devenir la graisse en matière de dépistage ultérieur de cancer du sein. Actuellement ces restrictions sont levées et le lipofilling peut être réalisé chez toute patiente désireuse de le faire quel que soit son âge. Les injections d’Acide Hyaluronique (Macrolane) sont aujourd’hui interdites dans les seins pour un principe de précaution car dans ce cas, on est aujourd’hui incapable de dire si elles peuvent gêner ou non le dépistage du cancer du sein.

Docteur Thierry Ktorza

A propos du Dr Thierry Ktorza

Le Docteur Thierry Ktorza, chirurgien plasticien à Paris, fait partie des 700 chirurgiens qualifiés en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique par le conseil de l’ordre des médecins. Vous envisagez une intervention de chirurgie esthétique et vous vous posez des questions ? Le Docteur Ktorza répond à vos questions sous 24 heures par email ou par téléphone au 01 44 05 13 15. Il vous accueille également dans son cabinet au 25 rue Raynouard 75116 Paris (dans le 16ème arrondissement près de la rue de Passy).