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Les différentes cicatrices lors d’une augmentation mammaire

Lors d’une augmentation mammaire 3 types de cicatrices sont possibles pour introduire les prothèses mammaires.

Cicatrices autour de l’aréole

Photo avant et après une augmentation mammaire par le Docteur Thierry Ktorza, Paris
Augmentation mammaire par implants mammaires mis devant le muscle en passant par l’aréole

Les cicatrices autour de l’aréole (cicatrices périaréolaires) sont situées entre le marron de l’aréole et le blanc de la peau sur l’ hémi-circonférence inférieure. Ce sont les cicatrices de prothèse mammaire les plus discrètes. Elles n’entraînent pas plus de problèmes de sensibilité que les autres cicatrices et n’empêchent pas non plus un allaitement ultérieur. Elles sont également très adaptées sur les patientes à peau noire dont la cicatrice le plus souvent hyper pigmentée se confond alors parfaitement avec l’aréole.

Leur seule limite se situe dans le diamètre de l’aréole. Lorsque celle-ci est trop petite, elle ne permet pas d’introduire l’implant mammaire dans des conditions satisfaisantes. C’est à mon avis la voie à privilégier car elle autorise en outre de placer la prothèse mammaire avec un maximum de précision.

Cicatrices sous les bras

Photo avant et après une augmentation mammaire par le Docteur Thierry Ktorza, Paris
Photo avant et après une augmentation mammaire par le Docteur Thierry Ktorza, Paris

Les cicatrices sous les bras où voie d’abord était très populaire il y a quelques années dans l’augmentation mammaire, elle l’est beaucoup moins de nos jours. Elle est très séduisante d’un point de vue théorique car elle laisse le sein vierge de toute cicatrice.

Cependant il faut savoir que le risque de cicatrice hypertrophique (c’est-à-dire épaisse), voir chéloïde est plus fréquente sur cette localisation sous les bras. De plus cette voie d’abord est moins précise dans la mise en place de l’implant dont le risque majeur est le déplacement secondaire de l’implant vers le haut. Le risque d’asymétrie mammaire après la pose de prothèse mammaire est donc clairement augmenté avec le risque corrélé de retouche chirurgicale nécessaire. Cette voie d’abord reste cependant très utile quand les aréoles sont de tout petit diamètre.

Cicatrice au niveau du sillon sous mammaire

Photo avant et après une augmentation mammaire par le Docteur Thierry Ktorza, Paris
La cicatrice est réalisée pour un résultat très discret

La troisième possibilité est de passer au niveau du sillon sous mammaire dans le pli mammaire. Cette technique est très populaire chez nos amis anglo-saxons. Dissimulée dans le sillon sous mammaire en position debout, elle demeure malgré tout voyante en position couchée. Cette voie d’abord est à proscrire chez les patientes fumeuses. En effet, leur pouvoir de cicatrisation est diminué et en cas de problème sur la cicatrice, l’implant est juste derrière la peau avec comme risque l’infection au niveau de la prothèse mammaire.

En conclusion et comme toujours dans les augmentations mammaires, on s’aperçoit que rien n’est parfait et que chaque technique se doit d’être adaptée pour chaque patiente désireuse de prothèse mammaire. Raison pour laquelle le chirurgien doit parfaitement posséder chacune de ces techniques opératoires et ne doit pas se cantonner à une seule technique d’implant mammaire.

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Docteur Thierry Ktorza

Le Docteur Thierry Ktorza, chirurgien plasticien à Paris, fait partie des 700 chirurgiens qualifiés en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique par le conseil de l’ordre des médecins. Vous envisagez une intervention de chirurgie esthétique et vous vous posez des questions ? Le Docteur Ktorza répond à vos questions sous 24 heures par email ou par téléphone au 01 44 05 13 15. Il vous accueille également dans son cabinet au 19 Boulevard Flandrin 75016 Paris (à 100 m de la station Avenue Henri-Martin, RER C).